Global Compact on Education– Paix et Citoyenneté, éduquer à la rencontre et à la solidarité
La Congrégation pour l’Éducation Catholique, en collaboration avec la « Scuola di Alta Formazione EIS (LUMSA) », a organisé le webinaire «Paix et Citoyenneté, éduquer à la rencontre et à la solidarité », pour analyser, discuter et examiner les initiatives proches du Global Compact on Education. À citer parmi les participants l’ONG New Humanity avec le projet « Together for a New Africa » .
Lundi 15 mars dernier, Justus G. Mbae (Kenya), Dre Letizia De Torre (Italie), Adélard Kananira (Burundi) et Wanjiru Kabury (Kenya) ont participé à l’événement « Paix et citoyenneté. Éduquer à la Recontre et à la Solidarité», comme représentants de Together for a New Africa, l’un des projets de l’ONG New Humanity. Il s’agit du deuxième des cinq webinaires proposés par le Global Compact on Education, en collaboration avec l’Université LUMSA, pour analyser certaines initiatives et bonnes pratiques éducatives au niveau mondial.
Together for a New Africa
Adélard Kananira, étudiant, a commencé la présentation de Together for a New Africa, racontant l’histoire du projet, né en 2014, entre ses collègues de l’Institut Universitaire Sophia. «La mission du T4NA – a-t-il expliqué – est de mettre les jeunes africains en mesure de relever les principaux défis de notre continent, promouvant et développant une culture de l’unité adaptée au contexte africain à travers des expériences vécues, de la formation, du mentoring et du networking. Notre but est de regarder vers le passé et d’apprendre de l’histoire pour comprendre ce qui est favorable et éviter de répéter les mêmes erreurs ».
Wanjiru Kabury, communicatrice et autrice kényane, promotrice de T4NA, a ajouté : « Les discussions, les réflexions, les présentations et l’orientation données aux Écoles d’été de Together for a New Africa sont, ce que j’appellerais, le type juste d’éducation, qui parle au cœur, transforme les esprits et inspire les gens à agir. Ce qui nous manque, c’est la transformation de l’esprit par le type juste d’éducation. C’est la prise de conscience qui nous a réunis aujourd’hui dans cette conférence et qui a conduit à des conversations dans de nombreux séminaires à travers le monde ».
Les participants à T4NA de différents pays sont désormais impliqués dans une participation active auprès de leurs communautés. «L’une de nos participantes tanzaniennes – raconte Wanjiru Kabury – a travaillé avec les jeunes filles pour les rendre autonomes et s’est également présentée au Parlement, à l’un des sièges spéciaux pour les jeunes.» D’autres attestent que le programme les a aidés à prendre la parole et les a mis au défi de se lancer dans le leadership, même en période de pandémie. En fait, beaucoup se sont retrouvés à l’avant-garde de la diffusion des messages de l’Organisation Mondiale de la Santé, contribuant à sensibiliser les communautés aux différentes lignes directrices, les soutenant aussi dans la recherche de masques, désinfectants, nourriture, vêtements, ainsi que d’abri.
Grâce au travail qu’ils développent avec T4NA, explique Justus Mbae, représentant de New Humanity à Nairobi et vice-chancelier de l’Université catholique d’Afrique orientale, il devient possible d’espérer pouvoir recréer l’Afrique. « Nous changeons, réformons, transformons l’Afrique et, ainsi, nous changeons également le monde entier… Nous avons beaucoup d’espoir, surtout chez nos jeunes, parce qu’eux peuvent rompre avec les choses qui ont été faites jusqu’à présent et en commencer de nouvelles. Nous devons les encourager à aller de l’avant, à transformer le monde.
Ont aussi participé au webinaire : Vincenzo Buonomo, recteur de l’Université pontificale de Latran, Flavio Lotti de la Coordination des Organismes locaux pour la paix, le prof. Franco Vaccari, fondateur de Rondine, Citadelle de la Paix, Elisabetta Murgia et Guido Barbera de Vides International et la prof. Monica Lugato, de l’Université LUMSA. Cette dernière a ouvert le webinaire en synthétisant les objectifs de l’événement, à savoir « donner de la visibilité à la valeur de la paix en tant qu’élément clé de l’enseignement universitaire et de l’activité académique en général, en plus de maintenir vivante l’attention sur la responsabilité sociale de l’institution universitaire dans la construction de la paix ».
par Anita Martinez